Elefant – C. – IV.3 Diskursive Texte

Glossen und Glossare: L’Elementarium de Papias copie à l’entrée elephas l’essentiel des informations d’Isidore de Séville, en omettant les données sur l’usage militaire. Il ajoute des précisions grammaticales, ainsi que la moralisation de Raban Maur (l’éléphant signifie l’immense pécheur). Une entrée est réservée à la maladie elephantia, une autre à la lutte entre → dragon et éléphant, fatale aux deux. Le Catholicon de Jean Balbi, outre les données grammaticales d’usage, mentionne la taille de l’animal, le dérivé elephantia pour la maladie, la chasteté, la procréation et la longévité de l’éléphant.

Liturgische und theologische Texte: Les exempla latins, selon le répertoire de TUBACH, ont retenu quelques propriétés des éléphants pour leur aptitude à servir de similitude: la peur des → souris (2 cas), les éléphants se baignant à la nouvelle lune (1), l’éléphant capturé par la ruse de l’arbre scié (4), la domestication (2), l’usage des oreilles contre les → mouches (1), l’éléphant mortellement blessé par le → dragon, mais qui le tue en tombant sur lui (2).

Lit.: F. TUBACH: Index exemplorum, 1981.

Geschichtschreibung: Parmi les historiens qui ont mentionné l’éléphant, une place particulière revient à Matthieu Paris, témoin oculaire de l’arrivée en Angleterre de l’éléphant d’Henri III (1255). Il commente son arrivée et les soins qui lui furent prodigués dans sa Chronica maiora et s’intéresse à la question des articulations des pattes. Le manuscrit d’origine (Cambridge, Corpus Christi College, 26) est illustré d’un célèbre dessin, qui passe pour le premier portrait individualisé d’un animal dans l’art médiéval.

Baudouin Van den Abeele

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